Innovations technologiques chinoises : le centre de données sous-marin révolutionne l’infrastructure numérique
Au large de Shanghai, un projet ambitieux prend forme avec le déploiement prochain d’un centre de données entièrement immergé sous la mer Jaune. Porté par la société Highlander en collaboration avec plusieurs entités publiques, ce dispositif inédit propose une innovation de taille : la réduction drastique de la consommation énergétique dédiée au refroidissement des serveurs. Alors que les centres de données représentent aujourd’hui une part importante de la consommation mondiale d’électricité, ce projet pourrait marquer une étape fondamentale dans l’amélioration de l’efficacité énergétique des infrastructures numériques.
Le fonctionnement des centres de données traditionnels est lourdement tributaires de systèmes de refroidissement énergivores, principalement nécessaires pour garantir la stabilité des serveurs face à la chaleur dégagée. Cette problématique est exacerbée par la montée en puissance des applications d’intelligence artificielle et du cloud computing, secteurs où les firmes telles que Huawei, Alibaba Cloud, Tencent Cloud et Baidu investissent massivement.
En exploitant la température naturellement basse des océans, Highlander cherche à utiliser un environnement marin pour la dissipation thermique, réduisant ainsi de manière significative le recours à des systèmes de climatisation classiques. La capsule étanche conçue pour contenir les installations high-tech est étudiée pour supporter les contraintes de l’environnement salin et des pressions sous-marines, tout en offrant un accès sécurisé pour la maintenance.
La protection de ces serveurs est renforcée grâce à une enveloppe d’acier recouverte de flocons de verre, combinant robustesse et isolation. De plus, plus de 95 % de l’électricité nécessaire à l’alimentation du centre proviendra de sources renouvelables, notamment un parc éolien offshore dédié, renforçant l’engagement écologique de ce projet.
| Éléments clés | Description |
|---|---|
| Localisation | Au large de Shanghai, mer Jaune |
| Société pilote | Highlander |
| Consommation énergétique | Réduite de 90 % pour le refroidissement |
| Source d’énergie principale | Éoliennes offshore (95 % renouvelable) |
| Technologie de protection | Capsule en acier avec flocons de verre |
| Clients | China Telecom, société publique IA |
Ce projet s’aligne avec la stratégie nationale chinoise visant à décrirboner les secteurs ultra-consommateurs d’énergie, où des acteurs majeurs comme Tsinghua Unigroup, Lenovo, Inspur et ZTE déploient également des initiatives de numérisation durable. Une démarche qui s’impose alors que la demande énergétique des centres de données ne cesse de croître, combinée à la multiplication des usages liés à la data et à l’intelligence artificielle.

Refroidissement naturel sous-marin : une solution clé pour la réduction énergétique des centres de données
Le refroidissement représente généralement 30 à 40 % de la consommation énergétique totale d’un centre de données. Dans le contexte actuel, où la pression pour une transition écologique est forte, trouver des méthodes alternatives à la climatisation mécanique est incontournable. La capacité de l’eau de mer à absorber et dissiper la chaleur, grâce à sa énorme masse thermique, en fait un candidat idéal pour ce rôle.
C’est précisément cette potentielle source de refroidissement naturel qu’intègre le centre de données sous-marin imaginé par Highlander. En immergeant directement les serveurs ou leurs chambres environnantes dans l’eau océanique froide, les besoins en systèmes actifs de refroidissement s’effondrent, permettant un gain énergétique pouvant atteindre 90 % sur cette partie spécifique de la consommation.
Cette méthode n’est pas totalement nouvelle : des essais menés entre 2016 et 2020 par Microsoft au large de l’Écosse avaient déjà exploré ce concept, sans cependant donner lieu à une exploitation commerciale. Ce qui distingue l’approche chinoise est l’intégration complète des sources d’énergie renouvelable et la robustesse accrue du design, adaptée aux conditions corrosives de l’eau salée.
Plusieurs défis techniques sont liés à cette immersion : la protection de l’équipement face à la corrosion, le maintien des câbles de connexion sous-marins, ainsi que la logistique d’entretien. Highlander apporte des réponses techniques notamment avec une capsule d’acier renforcée, recouverte d’un revêtement protecteur à base de flocons de verre qui sert d’isolant contre la salinité et permet de préserver l’intégrité des composants. Pour la maintenance, un accès hors de l’eau a été prévu, facilitant ainsi le remplacement ou la réparation des pièces.
En outre, ce modèle d’installation sous-marine favorise une réduction considérable de la consommation d’eau douce destinée au refroidissement dans les centres terrestres, un enjeu de taille face à la raréfaction des ressources hydriques globales.
| Avantage technique | Description détaillée |
|---|---|
| Capacité thermique de l’eau de mer | Permet une dissipation efficace et constante de la chaleur |
| Réduction de la consommation énergétique | Moins 90 % sur l’énergie consacrée au refroidissement |
| Protection contre la corrosion | Capsule en acier, revêtement en flocons de verre |
| Maintenance simplifiée | Accès au-dessus de l’eau pour intervention humaine |
| Économie d’eau douce | Réduction drastique des besoins d’eau potable |
Cette innovation démontre aussi la capacité des technologies numériques à cohabiter avec des solutions écologiques ambitieuses, participant ainsi à la vision chinoise d’un numérique sobre, tout en soutenant la croissance fulgurante de l’intelligence artificielle nécessitant des infrastructures toujours plus puissantes.
Partenariats stratégiques et acteurs clés du projet de centre de données sous-marin
L’opérationnalisation d’un centre de données immergé de cette envergure requiert l’alignement stratégique d’acteurs majeurs du secteur technologique chinois et d’entités publiques. La société Highlander joue le rôle de maître d’œuvre, assurant la conception, la construction et la gestion opérationnelle de la capsule sous-marine.
La connectivité et l’exploitation du centre reposent notamment sur China Telecom, l’un des géants de la télécommunication en Chine, déjà réputé pour ses efforts en matière de réseaux 5G et de support à l’intelligence artificielle avancée. Par ailleurs, une société publique spécialisée dans le calcul destiné à l’IA figure parmi les bénéficiaires du centre, ce qui confirme la vocation technologique de pointe du projet.
Les grands groupes technologiques tels que Huawei, Alibaba Cloud, Tencent Cloud, Baidu, ainsi que Lenovo, Tsinghua Unigroup, Inspur et ZTE s’intéressent de près à cette innovation, certains ayant déjà développé des data centers à haut rendement énergétique ou investissant massivement dans la recherche sur la durabilité des infrastructures numériques.
L’intégration d’énergie renouvelable, notamment grâce à un parc d’éoliennes offshore, illustre une volonté collective d’évoluer vers des écosystèmes numériques moins dépendants des combustibles fossiles. Ce partenariat énergétique est stratégique puisque ce parc éolien doit fournir 97 % de l’énergie nécessaire au fonctionnement du système.
| Acteurs impliqués | Rôle précis |
|---|---|
| Highlander | Conception, construction et gestion du centre |
| China Telecom | Opérateur principal et client du data center |
| Société publique IA | Client spécialisé en calcul intensif IA |
| Huawei, Alibaba Cloud, Tencent Cloud, Baidu | Partenaires technologiques et observateurs stratégiques |
| Lenovo, Tsinghua Unigroup, Inspur, ZTE | Fournisseurs de matériel et solutions numériques |
| Parc éolien offshore | Fournisseur principal d’énergie renouvelable |
Cette collaboration exemplaire incarne la montée en puissance de la Chine dans le secteur des technologies de l’information et son ambition de surpasser la dépendance historique aux infrastructures énergivores, en misant sur des solutions à la fois innovantes et écologiques. Ce projet illustre parfaitement ces enjeux et ouvre la voie à une révolution dans la manière de concevoir les centres de données.
Impact environnemental et défis écologiques liés à l’immersion des centres de données
Si la mise sous l’eau d’un centre de données promet une économie d’énergie significative, elle soulève également plusieurs inquiétudes quant à son impact environnemental et à la préservation des écosystèmes marins. Le contact direct prolongé des infrastructures avec des zones marines sensibles nécessite une évaluation rigoureuse des effets possibles à court et long terme.
La corrosion provoquée par l’eau salée est une contrainte technique bien connue. Au-delà de l’aspect matériel, cette immersion peut libérer des substances ou perturber les habitats subaquatiques. Le choix de matériaux résistants et l’enveloppe protectrice en acier avec une couche spéciale sont donc essentiels pour limiter ce type de risques.
Par ailleurs, les émissions acoustiques générées par les systèmes de circulation d’eau et les opération de maintenance peuvent perturber la faune marine, notamment les espèces sensibles aux sons, comme les cétacés. Highlander devra mettre en œuvre des protocoles stricts de surveillance et d’atténuation environnementale pour minimiser ces impacts.
La récupération thermique de cette eau froide ne doit pas non plus modifier la température locale de manière significative, pour ne pas perturber les mécanismes biologiques sous-marins. Des capteurs et systèmes de monitoring permanents sont prévus à cet effet, permettant un contrôle précis des paramètres environnementaux.
| Enjeux environnementaux | Mesures et réponses techniques |
|---|---|
| Corrosion des matériaux | Capsule étanche acier + revêtement en flocons de verre |
| Impact sur les écosystèmes marins | Surveillance acoustique et thermique permanente |
| Pollution potentielle | Contrôle strict des émissions chimiques et échappements |
| Gestion de la maintenance | Accès à l’air libre pour limiter l’intervention en milieu sous-marin |
L’expérience chinoise servira donc de modèle pour mieux comprendre les interactions entre technologies numériques et milieux naturels, avec la possibilité d’influer sur les réglementations internationales relatives à l’implantation de centres de données innovants. Pour l’heure, la priorité demeure la compatibilité environnementale avec les zones marines afin de concilier progrès technologique et responsabilité écologique.
Perspectives d’évolution dans la conception des centres de données grâce aux ressources marines
La mise en œuvre du centre de données sous-marin chinois marque un tournant dans l’utilisation des ressources naturelles pour répondre à des besoins numériques toujours croissants. L’environnement océanique, longtemps peu exploité dans ce domaine, présente de nombreuses potentialités techniques et énergétiques.
Des pistes d’évolution incluent l’utilisation des courants marins et des variations thermiques océaniques pour produire de l’énergie additionnelle ou améliorer la gestion thermique. Ces mécanismes pourraient à terme conduire à des centres de données énergétiquement autonomes, intégrés dans des écosystèmes maritimes intelligents quasiment sans émission carbone.
Cette avancée s’accompagne de partenariats multidisciplinaires entre ingénieurs, biologistes marins et experts en intelligence artificielle, avec le développement d’algorithmes spécifiques de contrôle et d’adaptation en temps réel des infrastructures aux contraintes environnementales.
En Chine, la dynamique digitale et la pression pour limiter l’empreinte carbone soutiennent vigoureusement ces recherches. Des acteurs comme Tencent Cloud et Baidu se positionnent également dans la course à la durabilité des infrastructures, développant des solutions complémentaires pour les data centers terrestres afin de réduire leurs consommations énergétiques.
| Innovations futures | Description |
|---|---|
| Exploitation des courants marins | Production d’énergie renouvelable intégrée |
| Optimisation thermique adaptative | Systèmes basés sur l’IA pour gestion en temps réel |
| Centres de données autonomes | Approche durable et quasi autonome énergétique |
| Intégration multidisciplinaire | Collaboration entre ingénierie et écologie marine |
L’avenir des centres de données sous-marins s’inscrit donc dans une vision ambitieuse conjuguant technologie avancée, respect de l’environnement et efficacité énergétique exemplaire. Ces efforts sont susceptibles de positionner la Chine comme un leader mondial incontesté dans ce domaine émergent.
Les enjeux économiques du centre de données sous-marin : une réduction conséquente des coûts énergétiques
Au-delà des bénéfices environnementaux, la réduction drastique de la consommation énergétique dans le refroidissement des centres de données induit une baisse nette des charges financières associées à leur exploitation. Traditionnellement, ces équipements représentent une part importante des dépenses globales en énergie, notamment dans le contexte inflationniste actuel et des fluctuations géopolitiques affectant les marchés de l’énergie.
La combinaison d’un refroidissement naturel extrêmement efficace et d’une alimentation basée à plus de 95 % sur des énergies renouvelables, issues principalement d’un parc éolien offshore, assure non seulement une limitation des coûts d’exploitation, mais aussi une stabilisation des prix à moyen terme. Ces économies sont particulièrement significatives pour des clients tels que China Telecom ou les sociétés publiques dédiées à l’intelligence artificielle, dont les besoins en calcul sont exponentiels.
L’investissement initial dans la construction et l’implémentation de la capsule immergée est cependant plus conséquent qu’un centre terrestre classique, notamment en raison des contraintes d’ingénierie et de matériaux haute performance destinés à protéger l’équipement. Ce surcoût est toutefois largement compensé par la diminution des frais énergétiques sur la durée de vie du centre.
Une analyse comparative met en lumière les économies annuelles réalisées grâce à ce système innovant, illustrant clairement l’intérêt économique stratégique de ce modèle pour l’avenir du cloud et des infrastructures informatiques.
| Paramètre | Centre de données terrestre | Centre de données sous-marin |
|---|---|---|
| Consommation électrique totale | 100 % (incluant refroidissement classique) | Réduction de 90 % de l’énergie pour refroidissement |
| Source d’énergie | Mix énergétique classique (incluant fossiles) | Plus de 95 % renouvelable (éolien offshore) |
| Coût d’exploitation annuel | Élevé et variable selon marché énergétique | Réduit et plus stable sur le long terme |
| Coût d’investissement initial | Modéré | Supérieur, justifié par la technologie et la durabilité |
Cette transformation économique des data centers pourrait bouleverser la chaîne de valeur dans le secteur numérique, poussant les acteurs mondiaux à repenser leur modèle d’exploitation et à augmenter la part des énergies renouvelables dans leurs infrastructures. Elle est conforme aux objectifs nationaux de réduction des émissions de CO2 et favorise la compétitivité des entreprises chinoises sur la scène internationale.
Maintenance et logistique : défis techniques du data center immergé
Le maintien en condition opérationnelle d’un centre de données immergé requiert une ingénierie spécifique et une logistique adaptée. La complexité réside dans l’accès aux équipements et leur entretien, tout en minimisant les risques liés à l’environnement marin hostile. La conception de Highlander prévoit un accès en surface, facilitant ainsi les opérations de maintenance sans nécessiter d’intervention sous-marine directe constante.
Cette approche permet d’assurer la continuité du service, avec un calendrier de maintenance prédictif reposant sur des capteurs avancés et l’intelligence artificielle pour anticiper les défaillances. Une telle stratégie optimise à la fois les coûts et la réactivité des réparations.
La logistique comprend également des procédures rigoureuses pour la manipulation et le remplacement des composants, avec la nécessité d’un transport sécurisé et rapide entre le centre et la côte. Cette organisation est cruciale afin de ne pas interrompre les services critiques fournis à des clients tels que China Mobile, dont les réseaux reposent sur ces infrastructures.
Des protocoles stricts en matière de sécurité et d’environnement complètent ce dispositif, évitant toute pollution ou détérioration lors des interventions en mer. L’expérience accumulée dans ce projet pilotera probablement les standards internationaux de maintenance pour les centres sous-marins, un domaine encore peu exploré.
| Aspect | Caractéristiques spécifiques |
|---|---|
| Accès aux équipements | Passerelle en surface pour interventions |
| Maintenance | Basée sur IA avec capteurs prédictifs |
| Logistique | Transport sécurisé et rapide pour composants |
| Sécurité environnementale | Protocoles stricts en milieu marin |
Ce volet technique est capital pour garantir la fiabilité à long terme de cette infrastructure d’avenir, et rendre possible la généralisation de centres sous-marins dans d’autres régions, notamment en Asie, en Europe ou en Amérique du Nord.
Comparatifs internationaux : la Chine aux avant-postes des centres de données sous-marins
En matière d’innovation autour des data centers immergés, la Chine s’inscrit désormais en pionnière sur la scène internationale. La tentative antérieure de Microsoft, entre 2016 et 2020, n’a pas abouti, faute probable d’optimisation des coûts et d’intégration complète des énergies renouvelables. L’initiative Highlander se démarque par son approche industrielle, combinant une exploitation commerciale viable et une stratégie graphique énergétique durable.
D’autres pays, notamment en Europe et en Amérique du Nord, manifestent un intérêt croissant pour cette approche, évaluant la faisabilité de modèles similaires dans leurs eaux territoriales. Cependant, aucun projet à large échelle comparable n’est encore en cours à l’exception de quelques prototypes expérimentaux.
Les technologies développées en Chine, ainsi que l’expérience acquise, devraient servir de référence. Le cadre réglementaire stricte et les enjeux environnementaux poussent néanmoins à une prudence accrue dans le déploiement à l’échelle mondiale, notamment en ce qui concerne les impacts marins évoqués précédemment.
| Pays | Projets immersés | État d’avancement | Approche énergétique |
|---|---|---|---|
| Chine | Centre sous-marin Highlander | En construction, exploitation prévue 2025 | 95 % énergie renouvelable (éolien offshore) |
| Royaume-Uni | Expérience Microsoft en Écosse | Prototype testé 2016-2020, non commercialisé | Mixtes, pas d’intégration forte renouvelable |
| Autres pays | Projets expérimentaux | Phase de recherche et développement | Variable, dépend du mix énergétique national |
Cette avance chinoise illustre un modèle possible pour le futur des infrastructures numériques mondiales, fusionnant innovation technologique et objectifs écologiques ambitieux. D’autres détails sur ce sujet sont disponibles ici.
Perspectives d’intégration avec les réseaux numériques chinois et développement de l’intelligence artificielle
L’immersion du centre de données prend tout son sens au regard de la stratégie chinoise en matière de développement numérique et d’intelligence artificielle. Avec des acteurs publics et privés tels que China Mobile, China Telecom, Baidu et Tencent Cloud intensifiant leurs efforts dans ce domaine, la demande en infrastructures performantes, peu gourmandes en ressources, est exponentielle.
Ce centre sous-marin, avec sa capacité à assurer des traitements intensifs tout en maîtrisant ses coûts énergétiques, représente une avancée déterminante dans l’accompagnement du numérique à grande échelle. Les applications d’IA, qu’elles concernent la reconnaissance vocale, la vision par ordinateur ou la modélisation prédictive, nécessitent de puissantes capacités de calcul et un refroidissement fiable.
L’implantation au large de Shanghai, en lien direct avec les grands nœuds technologiques et les réseaux très haut débit, optimise la latence et la disponibilité des services associés. De plus, la capacité à alimenter ce data center avec une énergie quasi exclusivement renouvelable correspond aux objectifs nationaux ambitieux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
| Aspect | Implication pour le développement numérique |
|---|---|
| Support pour IA | Fourniture de calcul intensif à faible coût énergétique |
| Intégration réseau | Connexions à China Mobile, China Telecom, Tencent Cloud |
| Impact écologique | Empreinte carbone réduite par usage d’énergie éolienne |
| Innovation technologique | Plateforme de recherche pour solutions numériques durables |
Ce centre sous-marin pourrait rapidement devenir le socle d’un écosystème numérique en pleine expansion, supportant le développement de nouvelles technologies à impact optimisé sur le plan énergétique et environnemental.
Pourquoi implanter un centre de données sous-marin en Chine ?
L’implantation sous-marine permet d’utiliser le refroidissement naturel de l’océan, réduisant ainsi jusqu’à 90 % la consommation d’énergie liée au refroidissement des serveurs, tout en intégrant une alimentation électrique majoritairement issue de sources renouvelables comme l’éolien offshore.
Quels sont les principaux défis techniques de ces centres immergés ?
Les principaux défis concernent la corrosion due à l’eau salée, la maintenance sous-marine, la protection des équipements sensibles et la gestion logistique. Ces contraintes sont traitées par une capsule étanche en acier avec protection en flocons de verre et un accès situé au-dessus de la surface.
Comment ce projet s’inscrit-il dans la stratégie énergétique chinoise ?
Ce centre illustre la volonté de la Chine de réduire l’empreinte carbone de ses infrastructures numériques en maximisant l’usage des énergies renouvelables, notamment l’éolien offshore, et d’encourager l’innovation autour de l’intelligence artificielle et du cloud computing.
Quelles entreprises technologiques chinoises sont impliquées ou intéressées par ce projet ?
En plus de Highlander et China Telecom, des géants comme Huawei, Alibaba Cloud, Tencent Cloud, Baidu, Lenovo, Tsinghua Unigroup, Inspur et ZTE sont des acteurs majeurs qui soutiennent ou observant cette innovation.
Quels sont les impacts environnementaux potentiels de l’immersion ?
L’immersion pourrait affecter les écosystèmes marins via la corrosion, les émissions acoustiques et modification thermique locale. Un suivi environnemental strict est prévu pour minimiser ces effets et protéger la biodiversité marine.