Le rôle stratégique du CBI dans la protection numérique du Ministère des Finances
Au cœur de la sécurité informatique publique, le Centre de la Cybersécurité de l’Informatique (CBI) occupe une position cruciale dans la défense numérique du Ministère des Finances. Chargé de la maintenance et de la surveillance d’une partie spécifique du bouclier numérique du ministère, le CBI agit comme un rempart essentiel face aux menaces informatiques toujours plus sophistiquées. Avec l’augmentation constante des attaques ciblant les institutions étatiques, notamment les ransomwares et autres tentatives d’intrusion, il est fondamental que le dispositif de sécurité soit piloté par une entité agile, experte et capable d’anticiper les évolutions de la menace.
Sa mission recouvre plusieurs aspects, depuis l’analyse des vulnérabilités jusqu’à la mise en place de solutions adaptées. Le CBI collabore avec de grands acteurs du secteur privé comme Thales, Atos et Orange Cyberdefense, créant ainsi un écosystème robuste combinant savoir-faire public et innovation privée. Par cette synergie, le CBI est en mesure d’offrir au Ministère des Finances une couverture à la fois préventive et réactive contre les cyberattaques, mais aussi de garantir la confidentialité et l’intégrité des données financières sensibles.
Ces dernières années, le Ministère a connu une accélération massive de la digitalisation de ses processus, ce qui a amplifié la surface d’exposition aux risques. Le CBI joue donc un rôle de pivot, en déployant des outils capables de détecter en temps réel les anomalies et d’intervenir avant que la moindre faille ne soit exploitée. Ce bouclier numérique intègre également des protocoles de sécurité renforcés pour tous les collaborateurs du ministère, limitant ainsi les risques issus d’une erreur humaine ou d’un phishing sophistiqué.
Grâce à une veille technologique permanente, le CBI s’appuie sur des solutions telles que Stormshield pour la protection des endpoints et Dassault Systèmes pour la simulation d’incidents, afin de tester en continu la robustesse de son dispositif. Cette approche innovante est indispensable pour maintenir un niveau de sécurité compatible avec la sensibilité des données gérées par le Ministère, notamment les dossiers fiscaux, les données budgétaires et les informations patrimoniales des collectivités publiques.
| Fonction du CBI | Exemple d’intervention | Résultat attendu |
|---|---|---|
| Surveillance des réseaux | Détection d’une tentative d’intrusion via des scans illégitimes | Blocage automatique et alertes aux équipes de sécurité |
| Maintenance des systèmes | Mise à jour régulière des pare-feux et antivirus | Réduction des vulnérabilités exploitées |
| Formation des agents | Sessions de sensibilisation aux menaces cyber | Réduction des erreurs humaines et incidents internes |
| Collaboration intersectorielle | Partenariats avec Atos et Sopra Steria | Optimisation des ressources de défense et innovation accrue |
En s’appuyant sur ce cadre structuré, le CBI est un véritable catalyseur de la sécurité numérique du Ministère des Finances, protégeant ses données tout en garantissant la continuité de ses activités financières essentielles.
Les technologies avancées déployées par le CBI pour renforcer le bouclier numérique
Pour contrer les cybermenaces toujours plus complexes, le CBI a intégré des technologies de pointe, comprenant notamment l’intelligence artificielle, la cryptographie avancée et les outils de détection comportementale. Ces innovations permettent au Centre de se positionner bien au-delà d’une simple gestion réactive des incidents. Elles facilitent une approche proactive, capable d’identifier des attaques inconnues grâce à l’analyse prédictive.
L’utilisation d’algorithmes d’apprentissage automatique offre au CBI la capacité d’analyser des volumes gigantesques de données en temps réel, depuis les logs de connexion jusqu’aux échanges réseau. Cette analyse exhaustive permet non seulement d’isoler des anomalies indicatrices de cyberattaques mais aussi de rebondir sur des incidents liés à des États-nations hostiles ou à la cybercriminalité organisée. Des solutions développées par Capgemini, reconnues pour leur expertise en cybersécurité, sont intégrées dans la chaîne de défense, offrant un socle technologique robuste et éprouvé.
Par ailleurs, la cryptographie quantique commence à être expérimentée au sein du dispositif de cybersécurité gouvernemental. Cette technologie promet des échanges sécurisés inviolables, préservant ainsi la confidentialité des communications interinstitutionnelles, notamment dans les échanges diplomatiques et fiscaux. Bien que ce type de protection soit encore en phase pilote, il ouvre la voie à un renforcement inédit des mécanismes défensifs du ministère, en liaison avec des partenaires industriels comme Dassault Systèmes.
La combinaison de ces technologies s’accompagne d’un déploiement massif de solutions globales, associant la détection de menaces, la réponse automatisée et la remédiation rapide. Le CBI a ainsi recours aux plateformes Cloud sécurisées, développées en collaboration avec Orange Cyberdefense, qui assurent un hébergement fiable et conforme aux normes, tout en offrant une scalabilité indispensable pour absorber les pics d’activité liés aux crises cyber.
| Technologie | Fonction | Avantage principal |
|---|---|---|
| Intelligence artificielle | Détection prédictive des menaces | Réduction du temps de réaction |
| Cryptographie avancée | Sécurisation des échanges | Confidentialité garantie |
| Plateformes Cloud sécurisées | Hébergement des données stratégiques | Scalabilité et fiabilité |
| Analyse comportementale | Identification des comportements suspects | Prévention des intrusions |
Ces innovations s’inscrivent dans une dynamique constante d’évolution, où la veille technologique, assurée par le CBI, reste un élément clé pour anticiper les scénarios d’attaque et adapter le bouclier numérique aux menaces émergentes.
Collaboration entre le CBI et les grandes entreprises spécialisées en cybersécurité
Le partenariat entre le CBI et des acteurs majeurs du secteur privé tels que Thales, Sopra Steria et Société Générale Assurances est un élément fondamental dans la consolidation du bouclier numérique du Ministère des Finances. Ces entreprises apportent un savoir-faire technologique et une capacité d’innovation indispensables face à un paysage cyber menaçant et en constante évolution.
Thales, par exemple, est reconnu pour ses solutions de cybersécurité intégrées dans le secteur public, offrant des systèmes de gestion des identités et des accès (IAM) complexes qui garantissent la sécurité au plus haut niveau. Sopra Steria intervient quant à elle dans la mise en place de systèmes d’information robustes, sécurisant les infrastructures critiques et facilitant la transformation numérique du ministère.
Cette synergie de compétences permet aussi au CBI d’accéder rapidement aux innovations développées dans le secteur privé, tout en bénéficiant d’un partage d’informations crucial pour la prévention des cyberattaques. Capgemini contribue aussi largement à ce dispositif grâce à sa capacité à orchestrer des programmes de sécurité à grande échelle, combinant conseil et intégration technique.
À côté de ces géants, des structures spécialisées comme I-Tracing participent à la fourniture d’outils de traçage et d’analyse des cybermenaces en temps réel. Ce partenariat sectoriel complet garantit une couverture multi-couches efficace, capable de protéger tant les infrastructures que les données sensibles. Cette approche collaborative est également essentielle pour respecter les exigences réglementaires, notamment en matière de conformité RGPD, tout en anticipant les attaques ciblant les administrations clés.
| Entreprise partenaire | Spécialité | Apport au CBI |
|---|---|---|
| Thales | Gestion des identités et accès (IAM) | Haut niveau de contrôle et auditabilité |
| Sopra Steria | Systèmes d’information sécurisés | Sécurisation des infrastructures critiques |
| Société Générale Assurances | Assurance cyber-risques | Support en cas d’incidents majeurs |
| I-Tracing | Traçage et analyse des menaces | Détection proactive et rapide |
Le ministère s’appuie également sur le portail Cybermalveillance.gouv.fr pour sensibiliser ses agents aux meilleures pratiques en matière de cybersécurité et diffuser des alertes en temps réel sur l’évolution des menaces.
Le cadre réglementaire encadrant les missions du CBI au Ministère des Finances
La mission du CBI s’inscrit dans un cadre juridique strict, garantissant que la sécurité informatique du Ministère des Finances respecte la législation française et européenne. Les réglementations en vigueur englobent la protection des données personnelles, la sécurité des systèmes d’information, ainsi que la lutte contre la cybercriminalité. Ce cadre, en constante évolution, impose au CBI de se conformer à un ensemble de normes dont la directive NIS 2 et le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données).
Le respect de ces réglementations n’est pas uniquement une obligation légale, mais également un levier pour renforcer la confiance des usagers vis-à-vis des services publics numériques. Le Ministère des Finances, en tant qu’entité stratégique, traite des informations hautement sensibles qu’il convient de protéger à tout prix. Le CBI, par son rôle dans le bouclier numérique, doit ainsi garantir le respect des principes de confidentialité, d’intégrité, et de disponibilité des données, tout en assurant leur traçabilité pour répondre aux exigences d’audit.
Une partie des obligations repose également sur une interaction directe avec l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). L’ANSSI joue un rôle clé dans l’accompagnement du CBI, en fournissant des recommandations techniques et en menant des contrôles réguliers pour vérifier la conformité des mesures déployées. Ce contrôle systématique contribue à une amélioration continue de la posture de sécurité du ministère et à l’anticipation des nouvelles formes de cyberattaques.
Par ailleurs, la nécessité d’une collaboration internationale dans la lutte contre les cybermenaces se traduit par des accords bilatéraux et multilatéraux, qui cadrent également les activités du CBI. Ces accords permettent d’échanger des informations et de mutualiser les ressources face aux menaces transfrontalières, renforçant ainsi la résilience des services financiers publics.
| Réglementation | Objectif | Impact sur le CBI |
|---|---|---|
| Directive NIS 2 | Renforcement de la sécurité des réseaux et systèmes | Mise en place de mesures techniques et organisationnelles |
| RGPD | Protection des données personnelles | Respect des droits des citoyens et audit des traitements |
| Recommandations ANSSI | Guidance technique et prévention | Conformité renforcée et veille sécuritaire |
| Accords internationaux | Coopération face aux cybermenaces globales | Échange d’informations et coordination |
L’ensemble de ce cadre juridique confère au CBI une responsabilité accrue, obligeant à une rigueur exemplaire dans l’application de ses missions et le développement continu de son expertise.
Les défis opérationnels rencontrés par le CBI dans la gestion du bouclier numérique
La protection du Ministère des Finances via le bouclier numérique ne se limite pas à la simple mise en place de technologies. Le CBI doit relever des défis opérationnels majeurs, qui s’aggravent avec l’évolution constante des tactiques cybercriminelles. L’un des enjeux cruciaux reste la gestion des alertes : le volume massif d’informations générées nécessite des capacités de tri et d’analyse sophistiquées pour éviter la saturation des équipes et garantir une réponse rapide aux incidents critiques.
La pénurie de profils experts en cybersécurité dans le secteur public ajoute une complexité notable à ces opérations. Le CBI adopte donc des stratégies innovantes pour attirer et fidéliser les talents, proposant la formation continue et l’intégration des technologies d’IA pour optimiser les tâches répétitives. Ce recours croissant à l’intelligence artificielle permet notamment d’automatiser la détection des menaces dites « zero-day », ces vulnérabilités inconnues qui sont fréquemment exploitées par les hackers étatiques ou criminels.
Un autre défi consiste à anticiper les attaques hybrides, combinant cyberattaques et opérations de désinformation. Le CBI collabore étroitement avec des entités spécialisées dans la veille stratégique, notamment dans le domaine des fausses informations visant à déstabiliser la confiance dans les institutions financières. Cette lutte demande une coordination accrue en interne, ainsi qu’avec des partenaires comme Cybermalveillance.gouv.fr, qui accompagne les organismes publics et privés dans la réponse aux incidents.
Enfin, la gestion de la transition vers des infrastructures numériques plus modernes et souvent hybrides implique une complexité renforcée. Le CBI est en première ligne pour sécuriser les systèmes hébergés à la fois sur site et dans le cloud, tout en maîtrisant les risques associés à la fragmentation des environnements. Des expérimentations menées avec des acteurs comme Capgemini et Orange Cyberdefense visent à renforcer la résilience des plateformes en intégrant des solutions de sécurité dites « zero trust ».
| Défi opérationnel | Impact | Solutions mises en œuvre |
|---|---|---|
| Surcharge d’alertes | Risque de perte d’information critique | Utilisation d’IA pour filtrage et priorisation |
| Pénurie d’experts | Ralentissement de la réponse aux incidents | Formation et automatisation des processus |
| Attaques hybrides | Défi pour la gestion de réputation et sécurité | Collaboration avec Cybermalveillance.gouv.fr |
| Infrastructures hybrides | Complexification de la sécurité | Mise en place du modèle zero trust |
Ces enjeux montrent la complexité grandissante des missions du CBI et soulignent l’importance des investissements continus dans les outils, ressources humaines et partenariats pour maintenir une défense numérique efficace.
Former et sensibiliser : un volet indispensable de la cybersécurité au Ministère des Finances
La technologie seule ne suffit pas à garantir la sécurité informatique. Le CBI place au cœur de sa stratégie un important volet dédié à la formation et à la sensibilisation des agents du Ministère des Finances, conscients que la plupart des incidents commencent par une erreur humaine. Cette approche pédagogique vise à implémenter une culture de cybersécurité solide, intégrée au quotidien des collaborateurs, quel que soit leur niveau d’expertise informatique.
Ce programme de formation est constamment enrichi, tenant compte des évolutions des menaces et des retours d’expérience issues des incidents survenus dans d’autres administrations ou entreprises privées. Le CBI s’appuie notamment sur des modules interactifs développés en partenariat avec des acteurs spécialisés comme Stormshield, offrant des parcours personnalisés et pragmatiques pour mieux comprendre les risques et adopter des réflexes efficaces.
Un autre aspect majeur concerne les simulations d’attaques, qui permettent de tester en conditions réelles la réactivité des agents et la robustesse des plans de continuité d’activité. Ces exercices sont décisifs pour améliorer l’organisation interne de la cybersécurité et renforcer la capacité de réaction face à des événements imprévus. Ils contribuent aussi à sensibiliser sur l’importance de la gestion des mots de passe, la détection des tentatives de phishing ou la manipulation prudente des documents électroniques.
L’implication du CBI dans la promotion de la culture cyber contribue par ailleurs à une meilleure adhésion des collaborateurs aux policies internes, notamment en matière de respect de la confidentialité et de contrôle des accès. Des campagnes régulières sont déployées pour rappeler les enjeux fondamentaux et encourager la remontée rapide d’informations suspectes.
| Aspect formation | Méthode | Objectif principal |
|---|---|---|
| Modules interactifs | Collaboration avec Stormshield | Sensibilisation et acquisition de réflexes de sécurité |
| Simulations d’attaques | Tests pratiques et scénario réels | Mesure de la réactivité et amélioration continue |
| Campagnes de communication | Rappels réguliers et bulletins de sécurité | Maintien d’une vigilance constante |
| Formations spécifiques | Sessions adaptées aux métiers | Réduction des erreurs humaines |
L’investissement dans cette démarche éducative constitue un levier puissant pour réduire efficacement la surface d’attaque du Ministère, augmentant notablement la robustesse du bouclier numérique géré par le CBI.
Évolution des cybermenaces ciblant le secteur financier public et réponses du CBI
Le secteur financier public est aujourd’hui une cible privilégiée pour les cybercriminels en raison de la valeur stratégique des données hébergées et des enjeux économiques. Le Ministère des Finances, via le CBI, fait face à des menaces toujours plus diversifiées, allant des attaques par déni de service massif (DDoS) jusqu’aux intrusions sophistiquées par exploitation de failles zero-day ou utilisation de ransomwares avancés.
Le CBI investit dans une analyse poussée des tendances cybercriminelles, s’appuyant sur des plateformes de renseignement stratégique. Ces outils, associés aux partenariats avec des entités comme Société Générale Assurances, permettent d’anticiper l’émergence de menaces et de renforcer les protocoles défensifs en temps réel. Ce travail de veille permanente est complété par des échanges d’informations au niveau européen et international, favorisant une meilleure coopération face aux attaques multinationales.
Parmi les menaces récentes analysées, on trouve notamment des campagnes de phishing ciblé à l’encontre de hauts fonctionnaires ou des tentatives d’intrusion utilisées pour compromettre les systèmes de gestion budgétaire. Le recours aux techniques de détection comportementale permet ici au CBI de repérer des anomalies dans les accès ou les manipulations des données, réduisant ainsi considérablement le risque d’atteinte majeure.
En complément, la mise en place du modèle zero trust, développé dans le cadre de projets menés avec des partenaires comme Capgemini, vise à limiter au maximum les risques liés aux accès internes. Ce modèle repose sur le principe de vérification systématique des identités et activités, réduisant la surface d’attaque et renforçant la confiance dans le traitement des informations financières.
| Type de menace | Caractéristique | Réponse du CBI |
|---|---|---|
| Ransomwares | Chiffrement destructeur des données | Détection rapide et plans de résilience |
| Phishing ciblé | Tentatives d’hameçonnage sophistiquées | Formation renforcée et outils anti-phishing |
| DDoS | Surcharge massive des serveurs | Filtrage réseau et capacité d’absorption |
| Intrusions zero-day | Exploitation de failles inconnues | Surveillance IA et correctifs rapides |
Ces évolutions soulignent la nécessité pour le CBI de maintenir une stratégie adaptive, combinant technologies avant-gardistes et coopération étroite avec l’écosystème cybersécurité, afin d’assurer la pérennité du bouclier numérique au sein du Ministère des Finances.
Le futur du bouclier numérique : innovations et perspectives à moyen terme
Face à une menace cyber en constante transformation, le CBI explore actuellement plusieurs pistes d’innovation afin de renforcer encore davantage la défense du Ministère des Finances. Parmi les axes prioritaires, figurent l’adoption plus large de solutions basées sur l’intelligence artificielle collaborative, une orientation vers la cybersécurité post-quantique, ainsi que l’intégration accrue de mécanismes décentralisés pour la protection des données.
Dans cet esprit, des expérimentations avec Naoris Protocol illustrent une volonté d’utiliser des technologies basées sur un consensus en essaim, permettant de détectant les attaques grâce à une intelligence collective répartie. Ce paradigme décentralisé offre l’avantage d’une résilience renforcée face aux attaques ciblant les points de concentration traditionnels des systèmes de sécurité. Cette approche s’accompagne également d’une modernisation des outils d’analyse, permettant de traiter des données multi-sources, intégrant aussi la surveillance des menaces propagées via les réseaux sociaux et le dark web.
Le CBI prépare également l’intégration des protections post-quantiques pour anticiper l’émergence d’ordinateurs quantiques capables de rendre obsolètes les systèmes cryptographiques actuels. Même si cette technologie est encore balbutiante, son déploiement dans les systèmes critiques du ministère permettra d’assurer la pérennité du bouclier numérique sur le long terme.
Enfin, le développement d’une assurance cyber-risques, en partenariat avec Société Générale Assurances, complète cette stratégie globale, en offrant une couverture financière face à des attaques majeures et des impacts potentiels sur les opérations ministérielles. Ce dispositif contribue à garantir non seulement la protection technique mais aussi la continuité d’activité en cas de crise cyber.
| Innovation | Objectif | Impact attendu |
|---|---|---|
| IA collaborative Naoris Protocol | Renforcement de la détection collective | Résilience face aux attaques distribuées |
| Cryptographie post-quantique | Sécurisation à long terme | Durabilité du chiffrement |
| Assurance cyber-risques | Gestion financière des conséquences | Soutien à la continuité d’activité |
| Surveillance multi-sources | Analyse étendue des menaces | Anticipation des vecteurs émergents |
Ces perspectives soulignent l’engagement du CBI à rester à la pointe de la cybersécurité, mobilisant savoir-faire humain et technologie pour protéger durablement les actifs stratégiques du Ministère des Finances.
Le rôle capital des remontées terrain et leur influence sur le dispositif du CBI
Le CBI a su mettre en place un système efficace de remontée d’informations issues du terrain, grâce à une coopération active avec les différentes directions du Ministère des Finances. Ce mécanisme participe pleinement à l’amélioration rapide du bouclier numérique en permettant la détection précoce de menaces ou dysfonctionnements et l’adaptation des mesures de protection.
Par exemple, la consolidation des signalements incidents issus des agents permet d’ajuster les règles des systèmes de détection et d’anticiper les attaques ciblées. Les retours d’expérience sont analysés en temps réel et font l’objet de synthèses régulières adressées aux équipes opérationnelles, favorisant ainsi une correction efficace des failles. De plus, ce dispositif facilite la coordination entre le CBI et ses partenaires privés, tels que Stormshield ou Capgemini, pour déployer rapidement des correctifs adaptés.
La dynamique de collaboration avec les utilisateurs finaux encourage une plus grande vigilance, notamment via l’utilisation d’outils simples pour signaler d’éventuels comportements suspects ou pièces jointes douteuses. Cette approche participative est renforcée via des ateliers intégrés dans le cadre des formations, reliant directement les problématiques rencontrées à la montée en compétence globale.
Cette boucle de feedback, couplée à des plateformes de pilotage centralisées, garantit une agilité opérationnelle forte du CBI, indispensable pour faire face à un cycle d’attaque en accélération permanente. L’efficacité de cette remontée terrain a été soulignée dans plusieurs retours d’expérience, dont ceux issus des projets menés dans des zones à risque accrues, comme durant les opérations de sécurisation renforcée en périodes électorales.
| Sources remontées terrain | Mécanisme | Utilité pour le CBI |
|---|---|---|
| Agents du ministère | Signalements via interfaces dédiées | Adaptation rapide des règles de sécurité |
| Partenaires privés | Rapports d’incident et correctifs | Déploiement accéléré des mesures |
| Formations et ateliers | Feedback direct sur pratiques | Amélioration continue du dispositif |
| Plateformes centralisées | Collecte et analyse en temps réel | Réactivité opérationnelle |
Cette organisation collaborative est aujourd’hui l’un des piliers qui permet au CBI d’assurer une défense numérique efficace et adaptable en continu.
Perspectives internationales de coopération en cybersécurité pour renforcer le bouclier numérique
Dans un contexte où les menaces numériques transcendent les frontières, le rôle du CBI au sein du Ministère des Finances dépasse le cadre national et s’inscrit dans une dynamique d’échanges et de coopérations internationales. Cette ouverture est nécessaire pour faire face aux campagnes de cyberattaques orchestrées par des groupes souvent transnationaux ou étatiques.
En 2024, plusieurs accords internationaux ont été signés avec des partenaires européens et africains, illustrant la volonté d’échanges renforcés sur les bonnes pratiques et la coordination opérationnelle. Par exemple, le partenariat entre le Rwanda et la Slovaquie en matière de cybersécurité témoigne d’une stratégie visant à mutualiser les moyens de détection et de réponse aux incidents. Ces initiatives ouvrent la voie à des actions coordonnées plus rapides et plus efficaces, notamment dans la protection des données financières d’intérêt commun.
Par ailleurs, la participation française dans des forums tels que le SICW 2025, où l’ANSSI est en première ligne de la collaboration avec Singapour, permet d’échanger des innovations et d’harmoniser les standards de sécurité. Cette diplomatie numérique est un levier essentiel pour faire converger les efforts des différents États face à la multiplication des attaques hybridées, qui mêlent aspects numériques et dimension géopolitique.
La signature par plusieurs pays, y compris le Maroc, d’un traité de l’ONU dédié à la cybersécurité illustre également cette dynamique internationale. Ces cadres régulent la collaboration et instaurent des mécanismes pour identifier et sanctionner les acteurs malveillants. Le CBI bénéficie ainsi d’un contexte légal favorable pour renforcer son dispositif, en lien avec les législations européennes, nationales et internationales.
| Partenaire international | Type de coopération | Bénéfice pour le CBI |
|---|---|---|
| Rwanda – Slovaquie | Partage de renseignement cyber | Amélioration des réponses coordonnées |
| France – Singapour (SICW 2025) | Échanges technologiques et normatifs | Modernisation des pratiques |
| Maroc – ONU | Engagements pour un traité de cybersécurité | Cadre juridique renforcé |
| UE (Directive NIS 2) | Harmonisation réglementaire | Standardisation et conformité accrue |
Cette ouverture internationale renforce la position du CBI, lui permettant d’intégrer une veille globale, en phase avec les transformations du contexte géopolitique numérique.
Quel est le rôle principal du CBI dans la cybersécurité du Ministère des Finances ?
Le CBI est chargé de la maintenance et de la surveillance d’une partie du bouclier numérique, protégeant les données sensibles et garantissant une réponse rapide aux menaces cyber.
Comment le CBI utilise-t-il l’intelligence artificielle dans ses opérations ?
Le CBI emploie des algorithmes d’apprentissage automatique pour analyser en temps réel les données, détecter les anomalies et anticiper les attaques, permettant une action proactive.
Quels sont les principaux défis auxquels le CBI est confronté ?
Les défis incluent la surcharge d’alertes, la pénurie d’experts, les attaques hybrides et la sécurisation d’infrastructures hybrides entre cloud et onsite.
Quelles collaborations privées renforcent la cybersécurité du Ministère ?
Le CBI travaille avec des entreprises comme Thales, Sopra Steria, Capgemini et Stormshield, qui fournissent des technologies et services innovants pour sécuriser les infrastructures et données.
Quelle est l’importance des normes réglementaires pour le CBI ?
Les normes telles que la directive NIS 2 et le RGPD encadrent les actions du CBI, assurant la conformité, la protection des données et la confiance dans les services publics.