Immersion des centres de données en Chine : une innovation énergétique majeure
En Chine, l’entreprise spécialiste de la technologie maritime Highlander est en train de finaliser un projet révolutionnaire : l’instauration d’un centre de données subaquatique au large de Shanghai, précisément dans la mer Jaune. Cette initiative, prévue pour mi-octobre 2025, ambitionne de réduire considérablement les coûts énergétiques liés à la gestion thermique des data centers, infrastructures cruciales mais énergivores.
Traditionnellement, les centres de données consomment plus de 30 à 40 % de leur énergie uniquement pour refroidir les serveurs, ce qui représente une charge environnementale significative. En immergeant directement les serveurs dans l’eau froide de la mer, Highlander profite de l’environnement naturel pour optimiser le refroidissement de ces infrastructures numériques. Contrairement aux dispositifs classiques de refroidissement mécanique, cette méthode peut réduire jusqu’à 90 % la consommation d’énergie liée à cette fonction, promet une économie substantielle.
Le projet vise également à démontrer la viabilité commerciale de cette solution. En partenariat avec des acteurs majeurs comme China Telecom et une société publique dédiée à l’intelligence artificielle, Highlander souhaite positionner cette technologie au cœur du développement numérique chinois. Ce centre subaquatique ne sera pas seulement une innovation technique, mais aussi un modèle à suivre pour une industrie numérique plus durable à l’échelle globale.
En comparaison, des expérimentations similaires avaient déjà été entreprises à l’international, notamment par Microsoft au large de l’Écosse en 2018. Cependant, ces essais n’avaient pas abouti à une exploitation commerciale, Microsoft ayant abandonné cette voie en 2024. La persévérance chinoise à travers Highlander pourrait donc représenter un tournant stratégique dans la gestion des data centers, en s’appuyant sur une combinaison unique d’ingénierie maritime, d’énergie renouvelable et d’innovation technologique.
Ce centre sous-marin est constitué d’une capsule étanche assemblée à quai dans un chantier naval à Nantong, puis immergée sur site. Une protection spéciale ant-corrosive à base de particules de verre renforce l’intégrité de cette structure en acier, garantissant sa durabilité face aux exigences marines. Ces avancées ingénieuses attestent de la rigueur de la démarche et de la capacité à surmonter les défis techniques liés à l’environnement aquatique.
| Critère | Traditionnel (Centre terrestre) | Centre subaquatique (Highlander) |
|---|---|---|
| Consommation énergétique pour refroidissement | 30-40 % de la consommation totale | Réduction jusqu’à 90 % grâce au refroidissement naturel |
| Résilience aux conditions extrêmes | Requiert systèmes complexes de climatisation mécanique | Structure renforcée avec revêtement anti-corrosion |
| Approvisionnement énergétique | Mix énergétique variable | Alimentation à 95 % par éoliennes offshore voisines |
| Accessibilité pour maintenance | Sur place, accès direct | Segment hors de l’eau pour interventions techniques |

Technologies avancées et partenariats stratégiques au cœur du projet Highlander
Le centre de données sous-marin conçu par Highlander intègre des technologies de pointe issues des domaines maritime et informatique. Doté d’une capsule hermétique assemblée en plusieurs modules à terre, il permet une modularité et une facilité d’installation sans précédent dans ce type d’infrastructures. Cette conception modulaire limite également les risques liés aux opérations sur site immergé.
Un aspect clé repose sur la protection anticorrosion : une couche de particules de verre est appliquée pour éviter la dégradation due à l’eau salée, un défi majeur dans les projets sous-marins. Ce revêtement prolonge la durée de vie des composants électroniques, qui restent exposés à l’environnement maritime rigoureux, tout en conservant leur performance optimale.
L’alimentation énergétique du centre, assurée à 95 % par des parcs éoliens marins situés à proximité, confère à cette infrastructure une faible empreinte carbone. En reliant cette source d’énergie renouvelable au réseau de l’État grâce à des partenariats avec des acteurs comme la State Grid Corporation of China, Highlander optimise l’intégration du centre dans le paysage énergétique national. Cette symbiose entre production propre et consommation raisonnée illustre une avancée majeure pour la transition écologique du numérique à grande échelle.
Les partenaires impliqués dans ce projet ne se limitent pas à China Telecom ; les géants chinois du numérique tels que Huawei, Alibaba Cloud, Tencent, Baidu, Lenovo, Inspur, China Mobile, China Unicom et ZTE sont également impliqués, chacun apportant son expertise dans les domaines des infrastructures cloud, des réseaux et des technologies de l’intelligence artificielle. Cette alliance témoigne de l’émergence d’un écosystème numérique national cohérent et puissant, capable de soutenir des innovations disruptives à grande échelle.
Ce projet marque une étape décisive dans la coopération entre entreprises publiques et privées en Chine, traduisant la volonté stratégique du pays d’équiper ses réseaux numériques avec des infrastructures à la pointe et moins consommatrices en énergie. En plus de la performance technique, ce partenariat agit comme un catalyseur pour le développement d’applications avancées reposant sur l’intelligence artificielle et le big data, et favorise la compétitivité internationale des acteurs chinois dans ce domaine.
| Entreprise | Rôle dans le projet | Spécialité |
|---|---|---|
| Highlander | Construction et exploitation du centre | Technologie maritime et data centers immergés |
| China Telecom | Client principal, gestion réseau | Télécommunications |
| State Grid Corporation of China | Fourniture d’énergie verte | Production électrique et réseau |
| Huawei, Alibaba Cloud, Tencent, Baidu, Lenovo, Inspur, China Mobile, China Unicom, ZTE | Support technologique et cloud computing | Technologies numériques et IA |
Les enjeux environnementaux de la submersion des centres de données en mer
Si l’opportunité d’un refroidissement naturel grâce aux courants marins paraît à première vue idéale pour l’efficacité énergétique, elle s’accompagne de considérations environnementales complexes. En effet, l’impact de la chaleur résiduelle dégagée par les serveurs et transférée à l’écosystème marin doit être rigoureusement évalué et contrôlé.
Pour Highlander, une étude indépendante menée dès 2020 lors d’un prototype immergé près de Zhuhai, dans le sud de la Chine, a démontré que la température des eaux adjacentes restait largement en dessous des seuils pouvant compromettre la biodiversité locale. Néanmoins, ce contrôle doit être permanent et renforcé lors de l’exploitation à grande échelle, car la stimulation thermique locale pourrait entraîner des modifications dans le comportement des espèces marines, certaines étant attirées par la chaleur, d’autres repoussées.
L’intégration d’une telle infrastructure dans un environnement fragile implique aussi d’étudier les effets à long terme sur les chaînes alimentaires et la qualité de l’eau. La réponse aux inquiétudes environnementales passe donc par une surveillance scientifique associée à des dispositifs d’atténuation adaptés, notamment grâce à une modulation des cycles d’activité et des horaires d’animation des serveurs submersibles.
Par ailleurs, le recours majoritaire aux parcs éoliens marins pour l’alimentation en énergie souligne l’ambition verte du projet, qui cherche à réduire la dépendance aux combustibles fossiles et limiter les émissions de CO₂ liées à la consommation informatique. L’ensemble de la démarche s’inscrit ainsi dans une logique d’éco-innovation, en phase avec les objectifs de développement durable adoptés au niveau national et international.
| Critère environnemental | Impact potentiel | Mesures d’atténuation mises en place |
|---|---|---|
| Réchauffement local de l’eau | Modifications possibles des habitats marins | Études régulières, monitoring en temps réel |
| Attraction/Répulsion d’espèces | Dérèglement des écosystèmes | Cycle de refroidissement modulé, gestion des pics d’activité |
| Pollution chimique et corrosion | Risque d’altération du milieu aquatique | Revêtement anticorrosion à base de verre, contrôle qualité strict |
Les défis techniques liés à la construction et à la maintenance du data center subaquatique
La mise en œuvre d’un centre de données immergé ne se limite pas à la conception d’une enceinte étanche robuste. Elle implique aussi de maîtriser des contraintes techniques singulières qui nécessitent une expertise multidisciplinaire en ingénierie maritime, en sécurité informatique et en gestion énergétique.
La fabrication à quai de la capsule se déroule dans un chantier naval spécialisé à Nantong, dans la province du Jiangsu, garantissant des standards élevés de qualité et d’assemblage. La structure en plusieurs modules permet d’assurer la résilience et d’anticiper les interventions techniques, notamment grâce à un segment qui reste hors de l’eau afin de faciliter l’accès régulier des techniciens.
La maintenance d’un tel système pose également des questions inédites. L’accès physique à l’ensemble des équipements est limité, ce qui accentue l’importance des solutions de surveillance à distance et de diagnostic prédictif basés sur l’intelligence artificielle. L’implication de sociétés leaders en IA et cloud, telles que Alibaba Cloud, Tencent ou Huawei, permet de doter le projet d’outils sophistiqués pour anticiper et résoudre les incidents sans intervention humaine directe.
Enfin, l’emplacement en mer Jaune présente des défis particuliers liés à la salinité, aux courants marins forts et aux phénomènes météorologiques extrêmes, ce qui oblige à une conception très robuste et à une planification minutieuse des opérations d’immersion et de maintenance.
| Aspect Technique | Solutions mises en œuvre | Impact sur la pérennité |
|---|---|---|
| Étanchéité et résistance à la pression | Capsule en acier renforcé, assemblage modulaire | Fiabilité à long terme en milieu sous-marin |
| Protection contre la corrosion | Application d’un revêtement spécial à base de particules de verre | Durabilité prolongée des composants |
| Maintenance à distance | Intégration d’IA et systèmes de monitoring avancés | Réduction des coûts et des interventions humaines risquées |
| Gestion des conditions marines extrêmes | Conception résistante et planifiée, monitoring météo | Continuité de service garantie |
Répercussions économiques et stratégiques du centre de données sous-marin pour la Chine
Le lancement à venir de ce centre subaquatique s’inscrit dans un mouvement plus large que la Chine mène pour renforcer son indépendance et sa compétitivité dans le secteur des infrastructures numériques. La réduction significative des coûts énergétiques promet de baisser drastiquement les factures d’exploitation à moyen terme, un argument économique majeur face à la montée des prix de l’énergie et aux contraintes règlementaires en matière de durabilité.
Cela pourrait également stimuler l’adoption massive des services cloud et des plateformes d’intelligence artificielle, alimentées par des infrastructures plus écologiques et performantes. La présence de géants comme Lenovo, Inspur et Baidu dans ce projet souligne l’intérêt national pour un équilibre entre innovation, efficacité économique et responsabilité environnementale.
En outre, la réussite de ce prototype pourrait inciter d’autres nations et entreprises internationales à envisager des déploiements similaires, ouvrant un marché florissant autour des centres de données marins. L’expérience chinoise sert à la fois de référence technique, environnementale et commerciale, démontrant qu’il est possible d’allier innovation maritime et technologies numériques avancées.
La valorisation économique ne se limite pas à la consommation énergétique; elle repose aussi sur la création d’emplois hautement qualifiés dans l’ingénierie, la maintenance et la gestion des infrastructures numériques. Par ailleurs, la réduction de l’empreinte carbone des opérations doit être intégrée dans les bilans RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) des partenaires impliqués, valorisant leurs engagements auprès des investisseurs et des marchés.
| Impact économique | Effets attendus | Acteurs bénéficiaires |
|---|---|---|
| Réduction des coûts énergétiques | Économies de plus de 90 % sur le refroidissement | China Telecom, entreprises publiques, Highlander |
| Création d’emplois spécialisés | Développement du secteur ingénierie maritime et numérique | Tech companies, ingénieurs, techniciens |
| Avantage compétitif international | Leadership dans les centres de données innovants | Huawei, Alibaba Cloud, Tencent, Baidu |
Comparaisons internationales et le cas de la Chine en 2025
Le projet de centre de données subaquatique de la société Highlander s’inscrit dans un contexte mondial où plusieurs géants technologiques ont tenté des expérimentations similaires. Microsoft a été pionnier avec son projet Neptune en 2018, immergeant un data center prototype au large de l’Écosse. Pourtant, cette initiative a été arrêtée en 2024, victime d’obstacles liés aux coûts d’entretien, à la complexité technique et à l’environnement marin imprévisible.
La Chine, forte d’une approche industrialisée, cherche à franchir ces obstacles en misant sur des synergies avec l’industrie maritime locale, la production d’énergie renouvelable offshore et un écosystème puissant d’entreprises numériques nationales. Cette intégration verticale permet d’améliorer la rentabilité et la durabilité du projet, offrant un modèle viable à l’échelle commerciale.
À la différence des tentatives isolées rencontrées ailleurs, le projet chinois bénéficie d’un ancrage territorial fort à Nantong, dans la province du Jiangsu, couplé à des financements publics et privés. Cette stratégie est pensée pour accélérer le déploiement et réduire les risques liés aux innovations technologiques, en distribuant les compétences et en assurant une maintenance facilitée.
Cette approche pragmatique permet d’envisager une implantation élargie à d’autres zones marines propices, notamment en mer Jaune ou dans la mer de Chine méridionale. Le déploiement progressif de tels centres pourrait bouleverser la conception traditionnelle des infrastructures numériques, réduisant leur impact écologique et économique tout en augmentant leur résilience.
| Critère | Microsoft Neptune (Écosse) | Highlander (Chine) |
|---|---|---|
| Statut du projet | Prototype expérimental abandonné en 2024 | Phase de déploiement commercial en 2025 |
| Source d’énergie | Mix énergétique régional, moins d’ENR | 95 % par parcs éoliens offshore |
| Stratégie de maintenance | Accès limité, coûts élevés | Module accessible hors de l’eau, IA pour monitoring |
Aspects sécuritaires et réglementaires des data centers immergés
La sécurité des infrastructures subaquatiques revêt une importance capitale, tant sur le plan physique que cybernétique. La protection des données hébergées constitue une priorité, d’autant plus dans un environnement qui offre des contraintes techniques inédites.
Les entreprises comme ZTE et China Unicom, reconnues pour leur expertise en cybersécurité et en infrastructures réseau, participent à la mise en place de dispositifs de sécurisation adaptés. Cela comprend notamment des systèmes redondants, des protocoles renforcés et des technologies avancées de chiffrement des données.
Sur le plan réglementaire, les autorités chinoises ont établi un cadre spécifique encadrant l’implantation et l’exploitation des centres de données immergés. Les normes portent sur la résistance des matériaux à la corrosion salée, la gestion des risques naturels, ainsi que les engagements environnementaux, incluant des audits réguliers et une traçabilité complète des interventions techniques.
Le suivi en temps réel et la surveillance automatisée renforcent la capacité à prévenir toute anomalie ou intrusion, permettant de garantir la continuité du service avec un haut niveau de fiabilité. Ce cadre légal et technique constitue un socle indispensable pour la confiance des clients et partenaires engagés dans ce type de projets innovants.
| Élément | Mesure de sécurité | Impact sur la fiabilité |
|---|---|---|
| Protection physique contre corrosion | Revêtements spéciaux, surveillance de l’intégrité | Limitation des défaillances matérielles |
| Sécurité cybernétique | Cryptage avancé, protocoles redondants | Protection des données sensibles |
| Conformité réglementaire | Audits environnementaux, normes strictes | Respect des standards internationaux |
Perspectives futures pour les centres de données subaquatiques en Chine et au-delà
L’expérience chinoise avec ce premier centre de données immergé promet d’impulser une nouvelle ère dans la gestion des infrastructures numériques. Si les résultats s’avèrent concluants, il est envisagé d’étendre ce type d’implantations à d’autres zones maritimes favorables, contribuant à une décentralisation des ressources informatiques.
Par ailleurs, l’évolution technologique continue dans les domaines de la intelligence artificielle, des matériaux composites marins et de la production d’énergie verte pourra alimenter une amélioration continue des data centers immergés. Cette dynamique s’inscrit dans la stratégie de densification des réseaux 5G et 6G auxquels participent China Mobile et State Grid Corporation of China, intégrant une gestion plus optimisée des flux de données et d’énergie.
L’expansion de telles infrastructures devrait aussi stimuler les recherches en écologie marine et en ingénierie océanique, qui permettront d’affiner les dispositifs de protection environnementale et d’augmenter la résilience aux changements climatiques. Sur le marché international, la Chine pourrait se positionner en leader technique et commercial, pilotant une nouvelle ligne d’infrastructures numériques d’avenir.
Les retombées économiques et sociales se profilent également, avec une amplification des capacités technologiques nationales et une montée en compétences des acteurs impliqués. Ce projet s’intègre ainsi dans les politiques publiques visant à renforcer la souveraineté numérique du pays, tout en participant activement à la lutte contre le réchauffement climatique.
| Dimension | Perspectives d’évolution | Acteurs clés |
|---|---|---|
| Innovation technologique | Amélioration continue des matériaux et IA | Alibaba Cloud, Huawei, Tencent |
| Impact environnemental | Optimisation de la gestion écologique | Instituts de recherche, autorités maritimes |
| Expansion géographique | Multiplication des centres en zones propices | Gouvernement chinois, Highlander |
Intégration des data centers subaquatiques dans l’écosystème numérique chinois
Dans la dynamique actuelle de digitalisation accélérée, les centres de données immergés s’intègrent comme une réponse à la fois innovante et durable aux besoins exponentiels en capacités de stockage et traitement de données. Pour des acteurs majeurs tels que Baidu, Lenovo, Inspur, China Mobile et China Unicom, ces infrastructures permettent de réduire drastiquement les limitations liées à l’énergie et à la thermique, tout en assurant une puissance de calcul considérable.
L’interconnexion entre ces centres sous-marins et les plateformes de cloud public et privé, notamment via des fournisseurs comme Alibaba Cloud, garantit une performance optimisée et une résilience accrue face aux fluctuations de la demande. Le soutien de ces géants numériques propage ainsi un modèle d’infrastructure capable de répondre aux exigences des futures générations d’applications, qu’elles soient liées à la 5G, à l’intelligence artificielle ou à l’Internet des objets.
Cette révolution implique également une adaptation des réseaux télécom pour assurer la latence et la bande passante nécessaires. China Mobile et China Unicom s’appuient sur cette nouvelle conception pour développer une infrastructure réseau de nouvelle génération, intégrée, efficace et plus respectueuse de l’environnement. Le défi consiste ici à harmoniser la puissance de calcul immergée avec la fluidité des flux de données, créant ainsi un écosystème numérique cohérent et performant.
Enfin, ces avancées ouvrent la voie à de nouveaux modèles d’affaires basés sur la mutualisation des ressources et l’éco-conception, qui pourraient profondément transformer la manière dont les acteurs du numérique conçoivent et exploitent leurs infrastructures dans les années à venir.
| Acteurs numériques | Avantages décisifs | Domaines d’application |
|---|---|---|
| Baidu, Lenovo, Inspur | Capacité de calcul élevée, efficacité énergétique | IA, big data, cloud |
| China Mobile, China Unicom | Fiabilité réseau, optimisation de la latence | 5G, télécommunications, IOT |
| Alibaba Cloud, Tencent, Huawei | Plateformes cloud robustes, monitoring avancé | Cloud hybride, IA, cyber-sécurité |
Quels sont les avantages principaux des centres de données subaquatiques ?
Ils permettent une réduction de 90 % de la consommation énergétique liée au refroidissement, un gain de durabilité grâce à des protections contre la corrosion, et une alimentation majoritairement verte à partir des parcs éoliens offshore.
Quels risques environnementaux sont associés à ces infrastructures ?
Le principal risque concerne le réchauffement local de l’eau pouvant affecter les écosystèmes marins. Ce risque est atténué par des études d’impact régulières et un monitoring constant pour garantir que les températures ne dépassent pas les seuils critiques.
Comment la maintenance est-elle assurée sur un centre sous-marin ?
Le centre possède un segment hors de l’eau accessible physiquement pour les techniciens tandis que les systèmes de surveillance et d’intervention à distance, soutenus par l’intelligence artificielle, assurent un suivi continu des équipements immergés.
Quelle est la contribution des grandes entreprises chinoises à ce projet ?
Outre Highlander et China Telecom, des géants comme Huawei, Alibaba Cloud, Tencent, Baidu, Lenovo, Inspur, China Mobile, China Unicom et ZTE apportent leur expertise dans les domaines du cloud computing, des réseaux et de la cybersécurité, accompagnant la conception, la gestion et la sécurisation du centre.
Ce projet est-il unique au monde ?
C’est l’un des premiers centres de données sous-marins à vocation commerciale, d’envergure industrielle. Des prototypes avaient existé, notamment celui de Microsoft, mais ce projet chinois marque un tournant dans la mise en œuvre commerciale à grande échelle.
Pour approfondir le sujet, consultez aussi cette analyse détaillée : Chine : création d’un centre de données sous-marin visant à diminuer de 90 % la consommation énergétique.